Une explosion dévastatrice s’est produite ce vendredi près d’une mosquée dans la province du Balouchistan, dans le sud-ouest du Pakistan, causant la mort d’au moins 52 personnes, selon les autorités locales. Cette explosion, qualifiée d’attaque terroriste par le ministère de l’Intérieur pakistanais, a été présumée être le résultat d’un attentat kamikaze.
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Attentat meurtrier au Pakistan : Le bilan s’alourdit
Initialement, le ministre de l’Intérieur de la province du Balouchistan, Zubair Jamali, avait rapporté plus de 80 blessés, dont 20 dans un état critique. Toutefois, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter, selon Jan Achakzai, ministre de l’Information de la province, bien qu’aucune information détaillée n’ait été fournie.
Une attaque lors d’une procession religieuse
L’explosion a eu lieu pendant que des fidèles se rassemblaient pour participer à une procession religieuse marquant l’anniversaire de la naissance du Prophète Mahomet, comme l’a confirmé un responsable du district de Mastung. Le ministère de l’Intérieur pakistanais a condamné cet acte odieux perpétré contre des personnes innocentes en cette journée de célébration religieuse.
Une menace persistante
Il est malheureux de constater que le Pakistan continue de faire face à des actes de violence aveugle. En août dernier, un attentat à la bombe visant un bus transportant des ouvriers qui construisaient un poste militaire dans le nord-ouest du pays avait déjà coûté la vie à au moins onze personnes, selon les autorités locales.
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De plus, en avril 2006, une attaque kamikaze lors d’une procession sunnite, marquant le même événement religieux, avait fait plus de 50 morts dans la ville de Karachi. Bien que l’attaque n’ait jamais été revendiquée, trois individus appartenant au groupe fondamentaliste Lashkar-e-Jhangvi avaient été inculpés.
Contexte complexe
La province du Balouchistan, où s’est déroulée l’explosion, est le théâtre d’activités de groupes séparatistes depuis de nombreuses années. Cependant, les talibans pakistanais ont rapidement nié toute implication dans cette attaque, affirmant que leur position sur les attaques à la bombe dans les lieux publics était sans équivoque.