Le Premier ministre socialiste, Pedro Sanchez, a réussi à se maintenir au pouvoir en obtenant la confiance des députés espagnols, avec un total de 176 voix. Sa reconduction s’est faite dans un climat politique très tendu, marqué par des concessions aux indépendantistes catalans en échange d’un soutien controversé.
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Pedro Sánchez / un soutien décrié des indépendantistes catalans en échange d’une loi d’amnistie
Pour assurer sa victoire, Pedro Sanchez a cédé aux indépendantistes catalans en promettant une loi d’amnistie, une décision qui a suscité des critiques importantes. Les députés catalans ont apporté leur soutien au Premier ministre, marquant ainsi un accord politique délicat.
Une loi d’amnistie controversée pour « fermer les blessures » de la crise de 2017
La loi d’amnistie, largement rejetée par une majorité d’Espagnols selon plusieurs sondages, est justifiée par Pedro Sanchez comme nécessaire pour « référer les blessures » des enjeux de la crise de 2017. Cette année-là, les indépendantistes catalans avaient tenté la sécession via un référendum d’autodétermination, résultant en une invalidation par le Tribunal constitutionnel espagnol.
Les manifestations de l’opposition conservatrice et les tensions croissantes
Les opposants conservateurs à Pedro Sanchez expriment leur désaccord en organisant des manifestations à travers le pays