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Pologne : Opposition présidentielle à la libéralisation de la pilule du lendemain. Les Raisons !

pilule du lendemain en Pologne.

Le président conservateur polonais, Andrzej Duda, a opposé son veto, vendredi 29 mars, à un projet de loi visant à libéraliser l’accès à la pilule du lendemain en Pologne. Cette initiative survient après que l’utilisation de cette pilule ait été fortement limitée par le précédent gouvernement nationaliste et populiste du parti Droit et justice (PiS), ne la rendant disponible que sur prescription médicale.

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Pologne : Promesses électorales et opposition du Président

Conformément aux promesses électorales, la coalition pro-Union européenne (UE) au pouvoir depuis décembre avait adopté un projet de loi pour permettre l’accès libre à la pilule du lendemain dès l’âge de 15 ans. Cette mesure, déjà approuvée par la Chambre basse, devait encore passer au Sénat.

Cependant, le président Duda, allié du PiS et de confession catholique, a décidé de renvoyer ce projet de loi au Parlement, invoquant le respect des normes de protection de la santé des enfants.

Contourner le veto présidentiel

En anticipant le veto présidentiel, le gouvernement avait déjà annoncé sa stratégie pour contourner cette opposition. La ministre de la Santé, Izabela Leszczyna, avait déclaré que les pharmaciens seraient autorisés à délivrer des ordonnances pour la pilule du lendemain à partir du 1er mai. Cette décision vise à garantir l’accessibilité de cette contraception d’urgence malgré le blocage politique.

La décision du président Duda a suscité des réactions mitigées au sein de la classe politique polonaise. Certains politiciens critiquent cette opposition, soulignant la nécessité de protéger les jeunes filles contre les grossesses non désirées. Ils rappellent notamment que l’âge de consentement aux activités sexuelles est fixé à 15 ans en Pologne.

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Cette controverse intervient dans un contexte où la législation polonaise sur l’avortement demeure l’une des plus strictes en Europe, avec des tentatives récurrentes de libéralisation. La pilule du lendemain fait partie intégrante de ce débat, notamment en tant que moyen de prévention des grossesses non désirées dans un pays où l’accès à l’avortement est fortement restreint.

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