À dix mois de l’élection présidentielle ivoirienne, une question domine l’actualité politique : qui représentera le RHDP si Alassane Ouattara choisit de se retirer ? Dans ce contexte, quatre figures font office de challenger : Tiémoko Meyliet Koné, Patrick Achi, Adama Bictogo, et Téné Birahima Ouattara. Chacun porte un profil distinct et une vision qui pourrait redéfinir l’avenir du parti au pouvoir, alors que le paysage politique ivoirien entre dans une phase déterminante pour son futur. Voici un examen en long et en large des principaux prétendants au sein du parti.
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Tiémoko Meyliet Koné: Le Technocrate de la Finance
Tiémoko Meyliet Koné, vice-président de la Côte d’Ivoire depuis avril 2022, s’impose comme l’une des figures clés du paysage politique et économique ivoirien. Né le 26 avril 1949 à Tafiré, cet ancien gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est un technocrate chevronné dont le profil suscite l’intérêt à l’approche de l’élection présidentielle de 2025. À la croisée de l’expertise économique et des défis politiques, il pourrait incarner un choix stratégique pour le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) en cas de retrait d’Alassane Ouattara.
Un pilier de l’économie ouest-africaine
Tiémoko Meyliet Koné a bâti une carrière impressionnante, notamment grâce à ses onze années passées à la tête de la BCEAO, une institution essentielle pour les huit États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). À ce poste, il a supervisé des politiques monétaires qui ont contribué à la stabilité économique régionale et à la gestion des crises financières. Son expérience en matière de gouvernance économique et son engagement en faveur de l’inclusion financière renforcent son profil auprès des élites politiques et économiques.
En Côte d’Ivoire, son rôle actuel de vice-président lui permet de participer directement à l’exécution des politiques gouvernementales. Souvent perçu comme un homme de l’ombre, il occupe une position stratégique au sein du RHDP, jouant un rôle central dans la coordination des actions politiques et économiques.
Les arguments en faveur de sa candidature
Le profil de Tiémoko Meyliet Koné présente plusieurs avantages en vue d’une candidature à la présidence en 2025 :
- Expertise économique incontestée
Son parcours au sein de la BCEAO lui confère une réputation de technocrate compétent. Dans un contexte où la Côte d’Ivoire aspire à consolider ses acquis économiques, cette expertise pourrait séduire les électeurs, notamment les classes moyennes et les investisseurs internationaux.
- Un profil rassurant
Dans une période de transition politique, sa personnalité discrète et son approche méthodique pourraient être perçues comme des atouts pour maintenir la stabilité. Sa capacité à fédérer, sans polariser, constitue un argument fort face à des figures politiques plus clivantes.
- Soutien stratégique au sein du RHDP
Tiémoko Meyliet Koné jouit d’un respect notable au sein du parti, notamment grâce à son rôle de conseiller spécial et à sa loyauté envers Alassane Ouattara. Ces relations privilégiées pourraient jouer en sa faveur lors des négociations internes.
- Popularité auprès des jeunes élites
Selon un sondage publié en 2024, plus de 60 % des internautes ivoiriens le perçoivent comme un choix valable pour représenter le RHDP. Son engagement en faveur de l’inclusion financière et son image de bâtisseur économique lui valent une certaine crédibilité auprès des jeunes cadres.
Les défis à surmonter
Cependant, plusieurs obstacles pourraient freiner ses ambitions :
- Manque de visibilité publique
Contrairement à d’autres candidats potentiels comme Adama Bictogo ou Patrick Achi, Tiémoko Meyliet Koné est moins connu du grand public. Sa carrière essentiellement technocratique pourrait limiter sa capacité à mobiliser les électeurs, en particulier dans les zones rurales.
- Une concurrence interne féroce
Le RHDP compte plusieurs figures influentes, et l’absence d’un soutien unanime au sein du parti pourrait affaiblir ses chances. Des rivaux comme Adama Bictogo ou Téné Birahima Ouattara disposent d’une base militante plus solide et d’une expérience politique directe plus marquée.
- Un manque d’expérience politique sur le terrain
Bien que son expertise économique soit indéniable, Meyliet Koné manque d’expérience en matière de campagne électorale. Face à des adversaires plus rodés dans les dynamiques électorales, il devra démontrer sa capacité à séduire les masses.
- Le défi de la continuité et du changement
Sa proximité avec Alassane Ouattara pourrait être perçue comme une force, mais aussi comme une faiblesse. Certains électeurs pourraient associer sa candidature à une simple prolongation de l’administration actuelle, sans innovation significative.
Une candidature aux multiples dimensions
En résumé, Tiémoko Meyliet Koné représente un choix intéressant pour le RHDP grâce à son expertise et sa capacité à incarner une forme de continuité rassurante. Cependant, le chemin vers la présidence reste semé d’embûches. Il devra naviguer habilement entre la nécessité de se démarquer sur la scène politique et celle de conserver le soutien du parti.
La présidentielle de 2025 sera un test décisif pour ce technocrate expérimenté, qui devra prouver qu’il peut transcender son rôle de gestionnaire pour devenir un véritable leader politique capable de répondre aux attentes de la nation ivoirienne.
Patrick Achi : L’Ancien Premier Ministre
Patrick Achi, ancien Premier ministre ivoirien, se positionne comme l’une des figures clés du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) en vue de l’élection présidentielle de 2025. Né à Paris le 17 novembre 1955, Achi incarne le profil d’un technocrate expérimenté, habitué des rouages de l’État ivoirien et des dossiers économiques stratégiques.
Un parcours au service de l’État
Avec une carrière politique qui s’étend sur plusieurs décennies, Patrick Achi s’est imposé comme un acteur incontournable du développement économique et infrastructurel de la Côte d’Ivoire. En tant que ministre des Infrastructures Économiques, il a supervisé des projets majeurs visant à moderniser les routes, les ponts et les réseaux d’énergie du pays. Sa nomination au poste de Premier ministre en mars 2021 est venue couronner un parcours marqué par une gestion jugée efficace et rigoureuse, notamment dans un contexte de crise sanitaire mondiale.
Durant son mandat, Achi a piloté des initiatives destinées à renforcer la réconciliation nationale et à consolider les bases économiques du pays. En outre, il a été un visage familier de la diplomatie économique, représentant la Côte d’Ivoire sur la scène internationale pour attirer des investissements et renforcer les partenariats bilatéraux.
Arguments en faveur de sa candidature
- Expertise technique et expérience gouvernementale : Patrick Achi est perçu comme un technocrate compétent, doté d’une connaissance approfondie des défis économiques et sociaux du pays. Ses réalisations dans le domaine des infrastructures renforcent son image d’homme d’action capable de concrétiser des projets ambitieux.
- Soutien au sein du RHDP : Proche du président Alassane Ouattara, il bénéficie d’un réseau influent au sein du parti. En tant qu’ancien Premier ministre, il a gagné la confiance d’une partie significative de l’appareil politique du RHDP.
- Image d’unificateur : Achi a souvent été présenté comme un médiateur, capable de rassembler différentes factions au sein du parti et au-delà. Son profil pourrait séduire les électeurs à la recherche de stabilité et de continuité.
Limites et critiques
Malgré ses nombreux atouts, Patrick Achi fait face à des défis qui pourraient compromettre ses ambitions présidentielles.
- Une personnalité jugée trop discrète : Si son sérieux et son efficacité sont reconnus, certains lui reprochent un manque de charisme pour séduire un électorat large. Dans un paysage politique où la personnalité du candidat joue un rôle clé, cette perception pourrait être un obstacle.
- Affaire des Pandora Papers : En 2021, son nom a été cité dans les Pandora Papers, révélant qu’il détenait une société offshore aux Bahamas. Bien qu’il ait nié toute fraude, cette affaire a terni son image, suscitant des interrogations sur son intégrité.
- Concurrence interne : Achi devra faire face à d’autres poids lourds du RHDP, notamment Adama Bictogo et Téné Birahima Ouattara, qui jouissent également d’un fort soutien au sein du parti.
Une candidature sous condition
La candidature de Patrick Achi dépendra largement des dynamiques internes du RHDP et des choix stratégiques d’Alassane Ouattara. Si ce dernier choisit de se retirer, Achi pourrait être vu comme un candidat de compromis, capable de préserver l’unité du parti tout en offrant une continuité politique. Cependant, il devra surmonter des défis liés à son image publique et à la concurrence interne pour s’imposer comme le choix incontesté.
En résumé, Patrick Achi se positionne comme un prétendant sérieux, mais non sans failles. Sa capacité à convaincre les électeurs et les cadres du RHDP sera déterminante dans les mois à venir.
Adama Bictogo: Le Maître de la Politique Intérieure
Adama Bictogo, figure emblématique du paysage politique ivoirien, incarne à la fois les forces et les faiblesses d’un candidat potentiel du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) pour l’élection présidentielle de 2025. Né le 14 décembre 1962, cet homme d’affaires et homme politique est aujourd’hui président de l’Assemblée nationale et maire de la commune de Yopougon, bastion historique de l’opposition qu’il a réussi à conquérir pour le RHDP. Si son profil en fait un acteur incontournable, il traîne également des zones d’ombre qui pourraient compliquer ses ambitions présidentielles.
Un leadership structuré et influent
Adama Bictogo s’est imposé comme une figure clé du RHDP grâce à son habileté politique et son pragmatisme. Président de l’Assemblée nationale depuis 2022, il joue un rôle central dans l’organisation et la coordination des initiatives parlementaires du parti. En parallèle, son élection à la tête de la commune de Yopougon en 2023, après des années de domination de l’opposition, est perçue comme une victoire stratégique pour le RHDP, consolidant son ancrage dans une zone symbolique.
Avant d’accéder à ces fonctions, Bictogo s’est illustré comme ministre de l’Intégration africaine. Dans ce rôle, il a travaillé à renforcer les relations économiques et politiques entre la Côte d’Ivoire et ses voisins, cultivant une vision panafricaine qui pourrait séduire une partie de l’électorat.
En tant que fondateur de la société Snedai, spécialisée dans les services administratifs comme les passeports biométriques, il a également démontré ses compétences en affaires. Ce parcours entrepreneurial le dote d’une compréhension des enjeux économiques, un atout précieux pour diriger un pays confronté à des défis socio-économiques complexes.
Les arguments en faveur de sa candidature
Adama Bictogo bénéficie d’un certain nombre d’atouts qui pourraient le propulser à la tête du RHDP pour la présidentielle. Tout d’abord, son rôle dans la reconquête de Yopougon a renforcé son image en tant que stratège politique. Il est vu comme un homme capable de mobiliser et de rassembler au sein du parti, une qualité essentielle dans une période où le RHDP doit maintenir sa cohésion interne.
Son pragmatisme sur le terrain et sa proximité avec les populations locales, particulièrement à Yopougon, jouent également en sa faveur. Bictogo a su répondre aux attentes de ses électeurs tout en consolidant l’influence du RHDP dans des zones historiquement acquises à l’opposition.
Enfin, sa capacité à allier politique et affaires pourrait séduire une frange de l’électorat soucieuse de voir un leader capable de relancer l’économie ivoirienne tout en maintenant une stabilité politique.
Les failles de son parcours
Cependant, la route vers une éventuelle candidature présidentielle n’est pas sans obstacles pour Adama Bictogo. Sa carrière a été entachée par plusieurs scandales judiciaires, notamment l’affaire des passeports biométriques en 2012, où la société Snedai a été accusée de pratiques douteuses dans la gestion des fonds collectés. Plus récemment, en 2024, une enquête sur la disparition de 4 milliards de francs CFA liés au marché des passeports ivoiriens a ravivé les controverses entourant sa gestion des affaires publiques.
En 2016, une plainte pour escroquerie en France a également mis en lumière des accusations de manœuvres frauduleuses dans le cadre d’un différend commercial. Bien que Bictogo ait toujours démenti ces accusations, ces affaires pourraient affaiblir sa position, en particulier auprès d’un électorat exigeant des dirigeants politiques irréprochables.
En outre, son style de leadership, souvent perçu comme autoritaire, pourrait le desservir dans une élection où l’image et la perception publique jouent un rôle crucial. À cela s’ajoute la concurrence au sein du RHDP, où des figures comme Patrick Achi ou Téné Birahima Ouattara pourraient diviser le soutien interne.
Une figure controversée mais incontournable
Adama Bictogo incarne une figure politique complexe, entre dynamisme et controverse. Ses réalisations en tant que président de l’Assemblée nationale et maire de Yopougon témoignent de son efficacité et de son influence. Cependant, ses démêlés judiciaires et l’image mitigée qu’il projette pourraient peser lourdement sur ses ambitions présidentielles.
Si le RHDP souhaite se tourner vers un profil expérimenté et capable de mobiliser les bases du parti, Bictogo reste un candidat sérieux. Toutefois, il devra convaincre au-delà de ses bastions traditionnels et surmonter les critiques pour s’imposer comme le choix évident dans une période de transition politique cruciale. La présidentielle de 2025 pourrait bien être le test ultime pour cet homme politique à la carrière aussi riche que controversée.
Téné Birahima Ouattara: La Continuité Familiale
Téné Birahima Ouattara, frère cadet du président ivoirien Alassane Ouattara, est une figure centrale du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) et pourrait émerger comme un sérieux prétendant à la présidence de la Côte d’Ivoire lors des élections de 2025. À 61 ans, il bénéficie de plusieurs atouts politiques qui font de lui une figure incontournable, notamment grâce à son expérience ministérielle et son rôle clé dans la défense du pays.
Un parcours marqué par la stabilité et la sécurité
Téné Birahima Ouattara a su se forger un solide parcours politique au sein du gouvernement ivoirien. Né le 14 décembre 1962 à Tafiré, il a débuté sa carrière politique dans les années 90 en tant que membre actif du Rassemblement des Républicains (RDR), dont il est aujourd’hui le trésorier. Ce rôle précoce au sein du parti a été un tremplin pour les responsabilités plus importantes qui suivirent.
En mars 2012, Téné Birahima Ouattara est nommé ministre des Affaires présidentielles, un poste stratégique qui lui permet de gérer de près les affaires quotidiennes du gouvernement. Ce rôle dans l’ombre a été crucial pour asseoir son influence au sein du RHDP, mais c’est en 2021 qu’il atteint l’apogée de sa carrière en devenant ministre de la Défense.
Dans ce dernier poste, Téné Birahima Ouattara s’est particulièrement distingué par sa capacité à assurer la stabilité sécuritaire du pays, en particulier après les tensions post-électorales qui ont marqué la fin du mandat d’Hamid Bakayoko. Sa gestion des affaires militaires et son rôle dans la préservation de la paix interne du pays ont renforcé son image de garant de la stabilité.
Les arguments en faveur de sa candidature
Téné Birahima Ouattara bénéficie de plusieurs atouts qui plaident en sa faveur pour devenir le candidat du RHDP en 2025 :
- Expérience gouvernementale et sécurité nationale : Sa nomination en tant que ministre de la Défense est un atout majeur. La stabilité politique et sécuritaire de la Côte d’Ivoire, qui reste un défi pour de nombreux pays africains, est un argument puissant dans une campagne présidentielle, et Téné Birahima a su rassurer les électeurs en ce domaine.
- Proximité avec le président Alassane Ouattara : En tant que frère cadet d’Alassane Ouattara, il bénéficie du soutien indéfectible de la famille présidentielle, un atout de poids dans une société où la loyauté familiale est souvent perçue comme une valeur essentielle.
- Réseau politique et soutien interne : En tant que membre fondateur du RHDP et trésorier du parti, il a su établir des relations solides avec de nombreuses figures clés du paysage politique ivoirien. Son rôle de ministre et son ascension rapide dans les hautes sphères du pouvoir témoignent de sa capacité à mobiliser le soutien au sein du parti.
Les obstacles à surmonter
Cependant, plusieurs défis se dressent devant Téné Birahima Ouattara s’il décide de briguer la présidence :
- Accusations de népotisme
La plus grande critique à son égard réside dans la perception que sa candidature pourrait incarner une forme de dynastie politique, ce qui pourrait être mal perçu par une partie de la population ivoirienne. Cette situation pourrait l’associer à une volonté de concentration du pouvoir au sein d’une même famille, ce qui pourrait nuire à son image de réformateur ou de candidat à même de renouveler la politique du pays.
- Manque de charisme public
Comparé à d’autres figures comme Patrick Achi ou Adama Bictogo, Téné Birahima Ouattara est souvent jugé moins charismatique. La politique ivoirienne, comme dans de nombreux pays, valorise des leaders capables de captiver les foules et d’incarner une vision forte. Sa discrétion, parfois perçue comme un manque d’initiative, pourrait poser problème dans une campagne où la communication est essentielle.
- Concurrence interne au RHDP
Le RHDP est traversé par des tensions internes entre différentes factions, et si Téné Birahima Ouattara se lance dans la course à la présidence, il devra faire face à des figures puissantes comme Patrick Achi ou Adama Bictogo. Cette compétition pourrait diviser le soutien au sein du parti et fragiliser sa candidature, même s’il bénéficie du soutien de la famille Ouattara.
La candidature la plus problématique ?
En somme, Téné Birahima Ouattara présente plusieurs atouts qui font de lui un prétendant sérieux à la présidentielle de 2025. Son expérience dans la gestion des affaires militaires, sa proximité avec le président et son rôle au sein du RHDP sont des éléments qui jouent en sa faveur. Toutefois, la perception de sa candidature comme une tentative de maintenir une dynastie politique, ainsi que son manque de charisme et la concurrence interne, pourraient constituer des obstacles à sa victoire.
S’il choisit de se présenter, Téné Birahima Ouattara devra naviguer habilement dans ce paysage complexe, en jouant sur ses forces et en surmontant ses faiblesses. Pour le moment, son avenir politique semble lié à la continuité du pouvoir Ouattara, mais la situation pourrait évoluer à l’approche des élections de 2025.
Alassane Ouattara :Un retrait possible, mais incertain
Le RHDP est à un tournant. Si Alassane Ouattara choisit de se retirer, cela pourrait soit renforcer le parti en permettant l’émergence d’un nouveau leader, soit le fragiliser si la transition n’est pas bien gérée. À 83 ans en 2025, Alassane Ouattara n’a pas encore officiellement annoncé son intention de se retirer ou de briguer un nouveau mandat. Cependant, lors de précédentes déclarations, il a laissé entendre qu’il privilégierait le renouvellement des générations bien qu’ il soit toujours considéré comme le « candidat naturel » par certains au sein du parti. Si cette décision se confirme, elle marquerait une nouvelle phase politique pour le RHDP.
Cette décision sera très lourde de conséquences n’est pas à prendre à la légère. Le pire a envisager c’est que cela déclenche une lutte pour le leadership, mettant en lumière les dynamiques de pouvoir internes allant jusqu »a l’implosion du partie .
Chacun des prétendants apporte des atouts mais aussi des défis. Le choix du prochain candidat du RHDP sera déterminant non seulement pour l’avenir du parti mais aussi pour la stabilité politique de la Côte d’Ivoire. La décision d’Alassane Ouattara, qu’il soit candidat ou non, influencera grandement cette sélection, rendant l’élection de 2025 l’une des plus imprévisibles de l’histoire récente de la Côte d’Ivoire.