la suspension de condamnation à trois ans de prison pour corruption de l’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan à été prise par le tribunal d’Islamabad, décision mardi selon l’un de ses avocats, Gohar Khan. Cette condamnation avait précédemment entraîné l’inéligibilité d’Imran Khan pour cinq ans. L’avocat a annoncé que le tribunal avait également ordonné la remise en liberté sous caution de l’ex-Premier ministre. Cependant, il exprime des inquiétudes quant à une possible nouvelle arrestation d’Imran Khan, qui fait face à plus de 200 affaires judiciaires. Une requête a été déposée pour empêcher les autorités de l’arrêter dans d’autres affaires, afin de préserver ses droits légaux.
Suspension de condamnation: Suspicion de nouvelles arrestations et défense légale
Les avocats d’Imran Khan se préparent à se rendre à la prison d’Attock, située à environ 60 kilomètres d’Islamabad, où il est actuellement détenu. Cependant, des commentateurs politiques restent sceptiques quant à la libération immédiate de l’ancien Premier ministre en raison du grand nombre d’affaires judiciaires qui pèsent contre lui. Les avocats ont également souligné que cette suspension de condamnation ne règle pas définitivement la question des multiples accusations auxquelles Imran Khan doit faire face.
Lire aussi: Réaction de la HACA suite aux propos d’Isabelle Vovor à l’égard de Laurent Gbagbo
Accusations politiques et relations tendues avec l’armée
Imran Khan, une personnalité politique emblématique du Pakistan, a été condamné pour avoir supposément sous-estimé la valeur de cadeaux reçus pendant son mandat de Premier ministre et les avoir revendus à un prix élevé. Il affirme que ces accusations sont politiquement motivées, visant à le discréditer et à l’empêcher de se présenter aux élections. Il accuse également l’armée pakistanaise de chercher à interférer dans le processus politique en tentant de le marginaliser. À 70 ans, Imran Khan reste populaire auprès de la population et aspire à continuer à jouer un rôle politique actif malgré les obstacles judiciaires et les critiques à l’encontre de l’armée.
Suspension de condamnation: Précédentes arrestations et implications électorales
A découvrir: Affaire Luis Rubiales: Le torchon brûle entre L’UEFA et La Fédération Espagnole de Football
Imran Khan avait déjà été arrêté en mai pour des accusations de corruption similaires, mais avait été libéré après trois jours de détention. La Commission électorale avait ensuite interdit sa participation aux élections en raison de sa condamnation. Cependant, avec la suspension actuelle de sa condamnation, les questions sur sa participation future aux élections resurgissent, en particulier étant donné son statut de personnalité politique influente et controversée.
L’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan voit son avenir judiciaire ébranlé par sa suspension de condamnation pour corruption par un tribunal d’Islamabad. Toutefois, la possibilité d’une libération immédiate demeure incertaine, compte tenu des multiples affaires judiciaires qui pèsent sur lui. Cette situation met en lumière les tensions politiques et les relations complexes entre Imran Khan, l’armée et les institutions judiciaires, tout en soulevant des questions sur son avenir politique et ses éventuelles perspectives de participation aux prochaines élections.