Après une tentative de coup d’État en cours au Niger, les réactions continuent de tomber avec une fermeté sans précédent de la part de l’Union Africaine (UA) et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a appelé à un retour immédiat et sans conditions des militaires dans les casernes, tandis que la CEDEAO a condamné cette action avec les termes les plus vigoureux et a exigé la libération immédiate du président élu.
Une Condamnation Unanime : L’Union Africaine et la CEDEAO s’unissent face à la tentative de coup d’État
Dans un communiqué, la CEDEAO a déclaré : « La CEDEAO condamne avec la plus grande fermeté la tentative de prise du pouvoir par la force et appelle les putschistes à libérer immédiatement et sans condition le Président démocratiquement élu de la République.« selon les termes du communiqué de l’organisation régionale présidée par le Nigeria. « La CEDEAO tiendra toutes les personnes impliquées dans cet acte pour responsables de la sécurité et de la sûreté du Président, de sa famille, des membres du Gouvernement et du public en général« . Ces déclarations démontrent la détermination des deux organisations à défendre la démocratie et la stabilité politique en Afrique.
Le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a condamné « fermement de tels agissements de la part de militaires agissant en totale trahison de leur devoir républicain », leur demandant « de cesser immédiatement » cette « inacceptable entreprise », dans un communiqué publié mercredi après-midi.
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La Médiation Béninoise : Une lueur d’espoir pour une résolution pacifique
Face à cette situation critique, une médiation béninoise a été entreprise pour tenter de trouver une solution pacifique. Le président béninois Patrice Talon était en partance pour Niamey afin de mener une médiation avec la garde présidentielle et le président nigérien. Cette initiative est un signe positif de la volonté des pays voisins de jouer un rôle actif dans le rétablissement de la stabilité au Niger. La médiation offre une lueur d’espoir pour un dialogue constructif et une issue pacifique à la crise en cours.
Soutien de la Communauté Internationale : Une Condémnation Unanime
La communauté internationale, à commencer par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a également exprimé son « soutien et sa solidarité » avec le président nigérien, Mohamed Bazoum. Les États-Unis, la France et l’Union européenne ont tous fermement condamné cette tentative de coup d’État. La France, « préoccupée par les événements en cours au Niger, suit attentivement l’évolution de la situation », tandis que l’Union européenne, par la voix de son chef de la diplomatie Josep Borrell, condamne toute tentative de déstabilisation de la démocratie et de menace à la stabilité du Niger.
Cette condamnation unanime de la communauté internationale souligne l’importance de préserver l’ordre constitutionnel et la démocratie dans la région.
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l’Union Africaine et la CEDEAO ont réagi de manière unifiée et déterminée face à la tentative de coup d’État au Niger. Leur ferme condamnation et leur appel à un retour sans conditions des militaires dans les casernes montrent leur engagement en faveur de la démocratie et de la stabilité dans la région. La médiation béninoise et le soutien de la communauté internationale, y compris de l’ONU, des États-Unis et de l’Union européenne, sont autant de signaux positifs pour le rétablissement de la paix et de l’ordre constitutionnel au Niger. Espérons que ces efforts conjoints aboutiront à une résolution pacifique de la situation et permettront au Niger de poursuivre son chemin vers un avenir démocratique et stable.