La sortie de « Terrifier 3 » suscite déjà un engouement et une controverse sans précédent. Troisième volet des aventures du sinistre Art le Clown, ce film est le premier en vingt ans à être interdit aux moins de 18 ans en France. Des scènes de violence graphique, jugées insoutenables par certains, et des réactions extrêmes lors des projections anticipées en font un événement cinématographique à ne pas manquer… ou à éviter.
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Un film qui franchit les limites
Le film « Terrifier 3 » arrive dans les salles obscures avec un statut très particulier : il est interdit aux mineurs en raison de sa violence extrême. Cette décision, qui remonte à un décret de 1990, n’avait pas été appliquée à un film d’horreur depuis des années. En effet, aucun film d’horreur n’avait été sanctionné de cette manière depuis « Saw 3 » en 2006. Le précédent opus, « Terrifier 2 », avait seulement reçu une interdiction aux moins de 16 ans. La mise en scène choquante de la violence, notamment à l’encontre des enfants, a joué un rôle crucial dans cette décision.
La polémique autour des scènes de violence
« Terrifier 3 » n’hésite pas à explorer les pires travers de l’horreur. Dès le début du film, les spectateurs sont confrontés à des scènes de mise à mort d’enfants, une approche que beaucoup considèrent comme l’un des plus grands tabous du cinéma. Art le Clown, personnage emblématique, utilise des méthodes aussi cruelles qu’imaginatives, allant jusqu’à faire exploser des enfants en utilisant des cadeaux piégés. Ces éléments controversés ajoutent à l’aura de scandale entourant le film.
Une ambition artistique revendiquée
Malgré les critiques et les avertissements, le réalisateur Damien Leone défend « Terrifier 3 » comme un « film d’auteur ». Ses distributeurs insistent sur le fait que l’œuvre s’adresse à un public mature, capable d’apprécier l’horreur dans sa forme la plus pure. En utilisant un budget modeste de 2 millions de dollars, « Terrifier 3 » parvient à livrer des scènes d’une violence si extrême qu’elles en deviennent presque caricaturales. Les effets spéciaux, bien que sanguinolents, sont souvent présentés avec une touche de distance comique, renforçant l’absurde de certaines situations.
Avec cette sortie, « Terrifier 3 » ne vise pas seulement à effrayer, mais aussi à provoquer une réflexion sur les limites de l’horreur au cinéma. Les avis sont partagés, et les réactions du public seront sans aucun doute scrutées de près. Les spectateurs sont prévenus : cette expérience cinématographique pourrait s’avérer difficile à digérer.