Tragédie au Kenya : Rupture meurtrière d’un barrage . Détails à suivre !
Au moins quarante-deux personnes sont mortes au Kenya après la rupture d’un barrage au nord de la capitale, Nairobi, a annoncé à l’Agence France-Presse le gouverneur local, alors que le pays est touché depuis mars par des pluies torrentielles aux conséquences meurtrières. « Quarante-deux morts, c’est un bilan provisoire. Il y en a d’autres prisonniers de la boue que nous nous efforçons de retrouver », a dit la gouverneure Susan Kihika.
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Tragédie au Kenya : Le désastre à Mai Mahiu
La rupture du barrage près de la ville de Mai Mahiu, dans la vallée du Rift, a engendré un scénario cauchemardesque. Située à environ une centaine de kilomètres au nord-ouest de Nairobi, cette catastrophe a entraîné l’effondrement de maisons et la submersion des routes principales, les transformant en pièges mortels pour ceux qui s’y aventuraient. La région se retrouve ainsi isolée, ses voies de communication étant désormais coupées à la circulation, laissant derrière elle un paysage dévasté et des familles en deuil.
Alors que la population peine à se remettre de cette tragédie, le gouvernement a lancé un appel urgent à la préparation, avertissant que de nouvelles pluies, potentiellement plus intenses, sont à craindre. Vendredi, une déclaration officielle a annoncé un bilan déjà lourd de soixante-seize victimes ayant péri dans les inondations depuis le début des précipitations en mars. Cette situation alarmante souligne l’urgence d’une action concertée pour atténuer les effets dévastateurs des conditions météorologiques extrêmes sur les populations vulnérables du Kenya.
Tragédie au Kenya : Facteurs climatiques exacerbants
La période de la « grande saison des pluies » au Kenya, débutée à la fin de mars, est une période traditionnellement marquée par des précipitations abondantes. Cependant, cette année, ces pluies ont été exacerbées, dépassant les normes habituelles et entraînant des inondations dévastatrices à travers le pays. Cette situation est d’autant plus alarmante qu’elle coïncide avec le phénomène climatique El Niño, dont l’Organisation météorologique mondiale a averti dès le 5 mars qu’il pourrait perdurer jusqu’au mois de mai. Cette combinaison de facteurs météorologiques contribue à aggraver la situation déjà précaire dans de nombreuses régions d’Afrique de l’Est, augmentant le risque de catastrophes naturelles telles que des inondations et des glissements de terrain.
Face à cette conjonction de phénomènes climatiques, les autorités et les organisations internationales sont confrontées à des défis considérables en matière de gestion des risques climatiques. Il est crucial de renforcer les capacités de prévision, d’alerte précoce et de réponse d’urgence pour protéger les populations vulnérables et réduire les pertes en vies humaines et les dégâts matériels. De plus, des mesures d’adaptation et d’atténuation du changement climatique à long terme sont nécessaires pour renforcer la résilience des communautés face à ces événements météorologiques extrêmes récurrents.
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En 2018, dans le même comté de Nakuru, où se situe Mai Mahiu, la rupture d’un barrage provoquée par des pluies torrentielles avait fait quarante-huit morts.
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