Tribunal de Bayonne : un homme condamné pour fellation forcée sur son beau-frère clame s’être « trompé de personne »
Le tribunal de Bayonne a rendu son verdict ce mardi 24 septembre, condamnant un homme à 18 mois de prison avec sursis pour agression sexuelle. Les faits se sont déroulés dans un cadre pour le moins inattendu : au cœur d’un mariage. L’accusé a imposé une fellation à son beau-frère, prétextant s’être « trompé de personne » en raison de son alcoolémie. Retour sur cette affaire qui a choqué les convives et bouleversé les relations familiales.
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L’agression au cœur de la nuit festive
Les événements ont eu lieu lors d’un mariage célébré dans la région de Bayonne. Après une soirée festive, l’accusé, un homme de 37 ans, se trouvait dans un camping-car avec son compagnon ainsi que la famille de son beau-frère. Selon le témoignage de la victime, il s’est réveillé en pleine nuit, pris de stupeur, alors que son beau-frère lui imposait une fellation. Ce dernier est monté à l’étage du camping-car où dormaient la victime, sa femme et son fils, pour commettre cet acte.
La soirée, qui avait été jusque-là un moment de célébration, a pris un tournant dramatique. La victime, profondément choquée, a rapporté l’incident, bouleversant l’ambiance familiale et marquant à jamais cette journée supposée joyeuse.
L’excuse de l’accusé : « une erreur » due à l’alcool, selon le tribunal de Bayonne
Face au tribunal, l’accusé a tenté de se défendre en affirmant qu’il s’agissait d’une erreur. Selon lui, son taux élevé d’alcoolémie l’aurait conduit à se « tromper de personne », croyant à tort qu’il se trouvait avec son compagnon. Cette défense, qualifiée de confuse et peu crédible par la cour, n’a pas convaincu les juges. En effet, l’argument selon lequel il ne savait plus qui il avait en face de lui au moment de l’agression n’a pas permis de justifier un tel acte.
La justice a estimé que cette « erreur » relevait d’une forme de déni de responsabilité, d’autant plus que les faits sont d’une gravité importante. L’agression sexuelle par fellation imposée, même si elle n’a pas été accompagnée de violence physique, a laissé des traces indélébiles chez la victime.
Les conséquences familiales et judiciaires, selon le tribunal de Bayonne
Au-delà de l’impact émotionnel sur la victime, qui n’est autre que le frère de la mariée, cet incident a provoqué une onde de choc au sein de la famille. « Il a bousillé le mariage », a déclaré la victime lors de son témoignage. L’union festive s’est transformée en un souvenir amer, terni par ce geste choquant.
La condamnation à 18 mois de prison avec sursis prononcée par le tribunal de Bayonne vient rappeler la gravité des actes commis. Bien que l’accusé ait échappé à une peine de prison ferme, cette décision marque une reconnaissance officielle de l’agression sexuelle. Depuis l’incident, le compagnon de l’accusé a choisi de mettre fin à leur relation, une rupture qui vient s’ajouter aux répercussions de cette affaire. L’affaire de cette fellation forcée soulève des questions sur la responsabilité, les excuses liées à l’alcool, et l’impact psychologique des agressions sexuelles, même dans un cadre familial ou festif.