La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) présente ses excuses aux autorités nigériennes après l’annulation de sa mission destinée à faciliter les négociations avec le gouvernement de transition.
La CEDEAO a officiellement exprimé ses regrets envers le Niger suite à l’annulation de sa mission ministérielle prévue à Niamey le 25 janvier 2024. La délégation, mandatée par la Conférence des chefs d’État de la CEDEAO, devait jouer un rôle crucial dans les négociations avec le gouvernement de transition nigérien. Cependant, des problèmes techniques survenus dans l’avion affrété pour le déplacement ont empêché la délégation de quitter Abuja.
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Des excuses et une détermination à trouver une solution
Dans un communiqué officiel, la Commission de la CEDEAO a expliqué que la délégation ministérielle était restée toute la journée à l’aéroport d’Abuja, prête à se rendre à Niamey. Cependant, en raison de problèmes techniques, le vol spécial n’a pas pu avoir lieu, entraînant des excuses formelles envers les autorités nigériennes. La CEDEAO a souligné que ces circonstances étaient imprévues et indépendantes de sa volonté.
« La délégation de la communauté a passé toute la journée de jeudi à l’aéroport d’Abuja, prête à se rendre à Niamey. Malheureusement, en raison de problèmes techniques de l’avion que la commission a affrété, le vol spécial devant transporter la délégation d’Abuja à Niamey n’a pu être effectué », explique le communiqué de la CEDEAO.
La Commission a exprimé sa détermination à fixer une nouvelle date pour reprogrammer la mission dans les plus brefs délais. Elle a également réaffirmé son engagement continu à trouver une résolution négociée aux problèmes politiques persistants dans la sous-région. Ces excuses interviennent dans un contexte où le Niger fait face à une crise socio-politique depuis le coup d’État militaire de juillet 2023 qui a renversé le président Mohamed Bazoum.
La CEDEAO et la voie du dialogue dans la crise Nigérienne
Initialement encline à une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel, la CEDEAO a finalement opté pour la voie du dialogue, reconnaissant la légitimité du général Abdoulaye Tiani et des militaires au pouvoir. La mission ministérielle annulée était un pas supplémentaire dans cette démarche diplomatique visant à résoudre la crise politique au Niger.
La CEDEAO, en s’excusant formellement, espère préserver un climat de confiance pour les futures négociations et démontre son engagement continu envers la stabilité et la démocratie dans la région ouest-africaine.