Affaire Bygmalion : Nouvelles Réquisitions contre Nicolas Sarkozy
Un an de prison avec sursis requis contre Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion
Les avocats généraux ont demandé un an de prison avec sursis contre Nicolas Sarkozy dans le cadre du procès Bygmalion, appelant la cour d’appel à confirmer la culpabilité de l’ancien président pour « financement illégal de campagne électorale.«
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Affaire Bygmalion Contexte du Procès
Rejugé depuis le 8 novembre, Sarkozy avait été condamné à un an de prison ferme en 2021 en première instance pour avoir dépassé le plafond légal de dépenses lors de la campagne présidentielle de 2012. Neuf autres personnes étaient également jugées, avec des peines requises allant jusqu’à trois ans de prison avec sursis.
Le Dépassement Légal
Sarkozy n’est pas accusé du système de fausses factures lui-même, mais de dépasser le plafond légal de dépenses, ayant organisé des meetings malgré les avertissements du risque de dépassement. Le tribunal avait souligné son implication dans « l’organisation de meetings » électoraux quotidiens.
Les Réquisitions de l’Avocat Général
L’avocat général, Bruno Revel, a souligné un dépassement de plus de 22 millions d’euros, qualifiant cela de fraude dissimulée. Il a accusé l’UMP de destruction systématique des preuves, décrivant l’affaire comme « une supercherie organisée semaine après semaine. »
Une Fraude au Service du Président-Candidat
Le second avocat général, Serge Roques, a qualifié le système de surfacturation de « fraude grossière » conçu pour profiter au président-candidat. Il a souligné que la quasi-totalité des factures présentées étaient des faux, renforçant l’accusation d’une tromperie planifiée.
Conclusion du Procès en Attente
La conclusion de ce procès à rebondissements reste en suspens, avec des réquisitions sévères à l’encontre de Nicolas Sarkozy et de ses coaccusés. L’affaire Bygmalion continue de mettre en lumière les rouages complexes du financement politique et de la responsabilité des candidats dans le respect des limites légales.