Le suspect de l’Attentat à Paris qui a fait un mort et deux blessés, notamment à l’aide d’un marteau, a été interpellé. Ce Français fiche S pour islamisme radical aurait menacé les policiers en criant « Allah Akbar ». Les journalistes Julien Constant, Damien Delseny, Jérémie Pham-Lê et Marius Veillerot rapportent les détails.
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Fiché S pour islamisme radical
Selon nos informations, Armand R.-M., né à Neuilly-sur-Seine en 1997 et de nationalité française, était fiché S pour l’islamisme radical. Originaire d’une famille iranienne, il aurait envisagé un départ pour la Syrie. Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a confirmé qu’il vivait chez ses parents en Essonne. Ses moyens de communication et papiers d’identité ont été remis à la justice sans poser de doute sur son identité.
Attentat à Paris / Parcours judiciaire complexe
Après sa sortie de prison en 2020, les premiers mois se sont montrés encourageants, indiquant un détachement de la religion. Cependant, une source sécuritaire a déclaré qu’Armand R.-M., influençable et instable, suscitait à nouveau des inquiétudes depuis le printemps-été 2022. En 2016, il avait esquissé un projet d’attentat à La Défense, pour lequel il avait été condamné à une peine d’emprisonnement. Connu des services de renseignement, il avait été libéré en 2020 sous contrôle judiciaire et le dispositif Micas.
Attentat à Paris / Projet d’attentat avorté en 2016
Armand R.-M. avait déjà tenté de perpétrer un attentat à La Défense en 2016, ce qui lui a valu une condamnation à une peine d’emprisonnement. Gérald Darmanin confirme qu’il était connu des services de renseignement et de justice. Après avoir purgé une peine de quatre ans, il avait été libéré en 2020 sous contrôle judiciaire et Micas, un dispositif visant à prévenir les actes de terrorisme.
Questions sur son suivi psychiatrique
Gérald Darmanin a révélé que l’auteur de l’Attentat à Paris était suivi en raison de troubles psychiatriques importants, recevant un traitement psychiatrique et neurologique. Des questions subsistantes quant à l’efficacité de ce suivi, étant donné que malgré son historique violent, il avait été autorisé à retrouver la liberté en 2020.
La situation évolue rapidement, et les autorités enquêtent sur les circonstances de l’attaque. Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’affaire, soulignant la dimension terroriste de l’attaque.
