Violente bagarre au Parlement de Kosovo entre les députés en Serbie.

Le Parlement du Kosovo a été le théâtre de vives tensions ce mercredi, lorsqu’un député de l’opposition a aspergé le Premier ministre Albin Kurti d’eau pendant qu’il s’exprimait sur la crise avec la Serbie. Cet bagarre au Parlement reflète les divisions profondes au sein du pays, avec plusieurs partis d’opposition critiquant la politique menée par Kurti pour désamorcer le conflit dans le nord du pays, ce qui a tendu les relations avec les principaux alliés occidentaux.

Le contexte de la bagarre au Parlement

Le Premier ministre a fait l’objet de pressions de la part des États-Unis et de l’Union européenne afin qu’il contribue à apaiser la situation, qui a connu des épisodes de violence en mai. Ces violences ont éclaté lorsque des maires albanais soutenus par la police ont pris leurs fonctions à la suite d’une élection largement boycottée par la majorité serbe de la région. Jeudi, alors que le chef du gouvernement annonçait sa décision de réduire le nombre de policiers spéciaux déployés devant quatre bâtiments municipaux situés dans les zones à majorité serbe du nord du Kosovo et d’organiser de nouvelles élections municipales dans ces villes, Albin Kurti a été pris à partie.

Bagarre au Parlement de Kosovo, les faits

Mergim Lushtaku, député du Parti démocratique du Kosovo, s’est approché du Premier ministre et lui a jeté de l’eau au visage, déclenchant ainsi une bagarre. Selon les médias locaux, Kurti a été escorté hors de la salle d’assemblée pendant le chaos. Le Premier ministre a affirmé qu’il maintenait l’ordre dans le nord du Kosovo en déployant la police et de nouveaux maires d’origine albanaise. Cependant, les États-Unis et l’Union européenne l’ont exhorté à maintenir les maires dans des endroits distincts, éloignés du nord, jusqu’à ce que la situation soit résolue.

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Les conséquences risque d’être lourde

Cet incident met en évidence les tensions politiques et ethniques profondes présentes au Kosovo, ainsi que les défis auxquels est confronté le Premier ministre Albin Kurti dans ses efforts pour résoudre la crise en cours avec la Serbie. L’affrontement au Parlement témoigne du paysage politique polarisé et des divergences d’opinions quant à la meilleure manière de résoudre le conflit. La critique de l’approche de Kurti par l’opposition souligne la complexité de la situation et la difficulté à trouver un consensus parmi les acteurs politiques.

Alors que le Kosovo continue de faire face aux conséquences des violences et à la nécessité de la réconciliation, il reste à voir comment le gouvernement naviguera entre les demandes de la communauté internationale et les aspirations de sa population. Cet incident au Parlement rappelle les défis auxquels sont confrontés les dirigeants du Kosovo dans leur quête de stabilité et de relations pacifiques avec les pays voisins.