Présidentielle 2025 : Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, président de la CEI, tire la sonnette d’alarme
Le président de la Commission Électorale Indépendante (CEI), Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, exprime sa vive inquiétude face aux défis persistants de la révision de la liste électorale. Alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle d’octobre 2025, cette étape est cruciale pour garantir un scrutin transparent et inclusif. Le journal Fraternité Matin, proche du gouvernement, a récemment mis en avant l’appel d’Ibrahime Kuibiert-Coulibaly aux acteurs politiques pour inciter la population à participer en masse à l’enrôlement électoral. Selon le président de la CEI, le faible taux de participation constitue une menace sérieuse pour la crédibilité du processus.
Lire aussi : Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara potentiel candidat du RDHP ?
L’inquiétude d’Ibrahime Kuibiert-Coulibaly repose sur les chiffres inquiétants de participation. Dans la première semaine de révision de la liste électorale, seulement 200 000 personnes se sont inscrites dans l’ensemble des centres d’enrôlement. Comparé aux attentes initiales, ce nombre est insuffisant pour atteindre l’objectif visé d’un registre électoral à jour et représentatif de la population. Dans ses déclarations, Ibrahime Kuibiert-Coulibaly espère voir une mobilisation accrue dans les semaines restantes afin de garantir un taux d’inscription qui reflète fidèlement la démographie électorale du pays.
Ibrahime Kuibiert-Coulibaly lance un appel aux acteurs politiques
Pour mieux comprendre les défis sur le terrain, Ibrahime Kuibiert-Coulibaly s’est rendu dans plusieurs centres de la capitale, notamment à Abobo, Cocody et Treichville, accompagné d’une délégation de la CEI. Malgré l’ouverture de 12 000 centres dans le pays, la participation reste en deçà des attentes. « Nous comptons actuellement 19 personnes enrôlées par jour et par centre, alors que nous espérions atteindre au moins 50 personnes quotidiennement, » a-t-il déploré. Pour l’instant, le président de la CEI constate une lente augmentation de l’affluence, mais le chemin pour atteindre les objectifs fixés semble encore long.
Le faible taux de participation suscite des questions, notamment sur l’accessibilité des centres et la mobilisation des populations rurales et urbaines. À cela s’ajoute la complexité d’enregistrer un maximum de nouveaux électeurs, alors que seulement 43 % des inscrits jusqu’à présent sont des citoyens qui actualisent leurs informations. Pour atteindre le nombre cible de 13 millions d’électeurs, Ibrahime Kuibiert-Coulibaly encourage tous les citoyens éligibles à participer activement.
