Introduction :
Javier Milei, économiste ultralibéral de 53 ans, a créé la surprise en remportant l’élection présidentielle argentine avec 55,7 % des voix, dépassant largement les prédictions des sondages. Cette victoire marque un tournant majeur dans le paysage politique argentin.
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Le Profil de Javier Milei
Comparé à Donald Trump et Jair Bolsonaro, Milei est un économiste ultralibéral d’extrême droite. Sa campagne a été marquée par des propositions radicales, telles que l’abandon du peso au profit du dollar et la suppression de la Banque centrale.
La Campagne de Javier Milei
Arborant une tronçonneuse comme symbole de coupes budgétaires massives, Milei a séduit une partie de l’électorat avec son discours de rupture contre la « caste politique ». Sa victoire sur Sergio Massa, actuel ministre de l’Économie, reflète un rejet de l’establishment politique.
Un Programme économique déconcertant
Le programme économique de Milei suscite des inquiétudes, notamment avec des propositions telles que l’abandon de la monnaie nationale et la fermeture de ministères clés comme la Santé et l’Éducation. L’applicabilité de ces mesures radicales reste incertaine.
La Défaite de Sergio Massa
Sergio Massa, ministre de l’Économie, a été plombé par une inflation à 145 % sur douze mois. Malgré un débat télévisé largement remporté, Massa n’a pas réussi à convaincre les électeurs face à l’ascension de Milei.
Les Indécis font la différence
Les résultats serrés annoncés par les sondages ont été influencés par les indécis, représentant 10 % de l’électorat, qui ont finalement opté pour Milei. Ces électeurs ont joué un rôle déterminant dans le dénouement de l’élection.
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L’élection de Javier Milei en tant que président de l’Argentine signifie un séisme politique, marqué par une polarisation croissante et des promesses économiques radicales. L’avenir du pays repose désormais sur la mise en œuvre de ces propositions controversées et sur la capacité de Milei à diriger dans un contexte mondial complexe.