Le comité central du Parti des Peuples africains (PPA-CI) a récemment annoncé sa décision de désigner Laurent Gbagbo, l’ancien chef de l’État ivoirien, comme son candidat pour l’élection présidentielle de 2025. Cette nomination intervient malgré l’inéligibilité de Gbagbo, qui a été radié des listes électorales.
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Laurent Gbagbo: Une décision politique contestée mais motivée
Jean-Gervais Tchéidé, secrétaire général du PPA-CI, justifie la décision de désigner Laurent Gbagbo en exprimant la volonté du parti de conclure ce qu’il considère comme une « symphonie inachevée ». Pour lui, l’inéligibilité de Gbagbo est contestée, car il estime que sa condamnation en 2018 était politiquement motivée, ce qui ne devrait pas le disqualifier pour la présidentielle. Dans cette perspective, le PPA-CI prévoit d’organiser une convention dans un avenir proche pour officialiser cette nomination et affirmer sa position.
Selon Jean-Gervais Tchéidé, cette décision représente un acte politique fort visant à réaffirmer la légitimité de Gbagbo malgré les obstacles juridiques. Le rejet de son inéligibilité et l’organisation prochaine d’une convention témoignent de la détermination du PPA-CI à faire avancer son agenda politique avec Gbagbo comme porte-étendard, défiant ainsi les critiques et les contestations.
L’âge de Laurent Gbagbo ne constitue pas un obstacle
Malgré ses 79 ans en 2025, le Parti des Peuples africains (PPA-CI) ne voit pas l’âge de Laurent Gbagbo comme un obstacle majeur à sa candidature présidentielle. Pour le parti, l’accent est mis sur le potentiel du candidat à exercer efficacement ses fonctions de chef d’État, plutôt que sur son âge. Le PPA-CI affirme ainsi une position résolue en mettant en avant les compétences et l’expérience politique de Gbagbo, soulignant que la capacité à gouverner prime sur toute considération liée à l’âge.
Cette perspective est renforcée par la comparaison avec d’autres dirigeants politiques plus âgés en poste, suggérant que l’âge en soi ne devrait pas être un critère décisif pour juger de l’aptitude d’un leader à gouverner. En mettant en avant cette argumentation, le PPA-CI cherche à convaincre que Gbagbo demeure un choix solide pour la présidentielle, malgré son âge avancé, tout en insistant sur la pertinence de ses compétences et de son expérience politique pour diriger le pays.
Laurent Gbagbo , le choix naturel du parti
Le Parti pour la Paix en Afrique – Coalition Ivoirienne (PPA-CI) a fermement établi Laurent Gbagbo comme son candidat naturel et légitime pour l’élection présidentielle à venir. Cette décision s’inscrit dans une volonté de continuité politique, visant à reprendre et à poursuivre le programme interrompu par la rébellion de 2002. Pour Jean-Gervais Tchéidé, porte-parole du parti, Gbagbo incarne non seulement la continuité, mais aussi la possibilité de restaurer la stabilité et l’unité nationale. Son expérience politique et son engagement envers les valeurs du parti le placent comme le candidat le mieux positionné pour remporter le scrutin et diriger le pays vers un avenir plus prospère et harmonieux.
La confiance du PPA-CI en Gbagbo repose également sur sa capacité à mobiliser une base solide de soutien populaire, forgée au fil des années à travers ses politiques et ses actions. Son retour sur la scène politique après son acquittement par la Cour pénale internationale a ravivé l’espoir parmi ses partisans et suscité un élan d’enthousiasme en faveur de sa candidature. Dans un contexte où la nation ivoirienne aspire à la réconciliation et à la reconstruction, Gbagbo représente un symbole de résilience et de détermination à restaurer la démocratie et l’État de droit. Ainsi, pour le PPA-CI et ses partisans, soutenir Gbagbo signifie non seulement perpétuer l’héritage politique du parti, mais aussi œuvrer pour un avenir plus prometteur pour la Côte d’Ivoire.
Gbagbo vu comme le candidat capable de rivaliser
Pour le politologue Sylvain N’Guessan, Laurent Gbagbo est le seul candidat capable de rivaliser avec des figures politiques établies comme Alassane Ouattara et Tidjane Thiam. Certains estiment également que sa candidature représente la continuité du programme politique du PPA-CI, interrompu par la crise de 2002.
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À ce stade, ni Tidjane Thiam ni Alassane Ouattara n’ont officialisé leur candidature pour l’élection présidentielle. Avec la déclaration de Gbagbo, il devient le premier à exprimer ouvertement sa volonté de briguer la présidence de la République, à plus d’un an du scrutin.