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Gabon : encore une mauvaise nouvelle pour Ali Bongo Ondimba

Décidément, les ennuis s’accumulent pour l’ancien président Ali Bongo Ondimba depuis son renversement du pouvoir par le Comité pour la Transition et la Restauration des institutions – CTRI, dirigé par le général de brigade Brice Oligui Nguema, à la suite du coup d’État du 30 août dernier. La dernière mauvaise nouvelle qui s’abat sur Ali Bongo Ondimba est sa destitution de la Grande Loge du Gabon – GLG, le plus grand ordre maçonnique du pays, le privant ainsi de sa position de chef de la franc-maçonnerie gabonaise.

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Ali Bongo Ondimba déchu de la Grande Loge du Gabon

Le président déchu, Ali Bongo Ondimba, a été récemment destitué de la présidence de la Grande Loge du Gabon – GLG par ses pairs maçons. C’est un coup dur pour l’ancien chef d’État qui avait été élu à la tête de cette loge le 12 novembre 2022 pour un mandat de cinq ans. Cependant, en raison de son renversement du pouvoir présidentiel, il n’a pas été en mesure de remplir son mandat au sein de la plus prestigieuse loge maçonnique du Gabon.

Jacques-Denis Tsanga, gouverneur du Haut-Ogooué, a été élu en tant que grand maître de la Grande Loge du Gabon – GLG pour remplacer Ali Bongo Ondimba. Le choix de Tsanga est survenu après que le général de brigade Brice Oligui Nguema ait refusé de prendre en charge cette fonction, conformément à la tradition. Pour aider Tsanga dans sa nouvelle mission, Lin Mombo, ancien président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes – ARCEP, a été nommé pro-grand maître numéro 2 de la loge.

La destitution d’Ali Bongo de la GLG, qu’il avait dirigée pendant 14 ans, est un autre coup porté à l’ancien homme fort du pays. Cette décision signale le déclin de l’influence de l’ex-président dans le monde maçonnique gabonais, une position qu’il avait occupée pendant de nombreuses années.

La série de revers subis par Ali Bongo Ondimba après son renversement du pouvoir comprend également l’emprisonnement de son fils aîné, Noureddin, et de sa femme, ainsi que sa destitution de la présidence de son parti politique, le Parti démocratique gabonais (PDG), fondé par son défunt père, Omar Bongo. La descente aux enfers de l’ancien président semble se poursuivre, alors que de nombreuses incertitudes planent sur son avenir politique et personnel.

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