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Mort du chef de l’État islamique et nomination d’un nouveau successeur

Le groupe État islamique annonce la mort de son chef Abou al-Hassan al-Hachimi al-Qourachi

Jeudi 3 août, le groupe État islamique a annoncé la mort de son chef, l’Irakien Abou al-Hassan al-Hachimi al-Qourachi, survenue lors d’un combat contre les ennemis de Dieu. Cette nouvelle survient alors que l’organisation terroriste a été défaite en Irak et en Syrie, perdant son territoire autrefois immense.

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Etat islamique : Nomination d’un nouveau « calife des musulmans »

Dans un message audio, le porte-parole du groupe djihadiste a révélé que le quatrième chef de l’organisation avait été nommé : Abou al-Hussein al-Husseini al-Qourachi. Ce dernier succède à son homonyme, faisant référence à la tribu du prophète Mahomet, où le « calife » autoproclamé doit être un descendant.

Les circonstances de la mort du chef de l’Etat islamique restent floues

Le porte-parole du groupe n’a pas précisé les circonstances exactes de la mort d’Abou al-Hassan al-Hachimi al-Qourachi. Cependant, le commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom) a affirmé qu’il avait été tué à la mi-octobre dans la province de Daraa, dans le sud de la Syrie, par l’Armée syrienne libre.

Réactions internationales face à la nouvelle sur la mort du chef de l’Etat islamique

Suite à l’annonce de la mort du chef djihadiste, les États-Unis, la France et d’autres pays ont exprimé leur satisfaction. Cependant, ils restent vigilants face à la persistance de la menace que représente le groupe Daesh , malgré ses défaites en Irak et en Syrie.

L’État islamique continue de poser des défis

Bien que ce groupe terroriste ait perdu ses fiefs en Irak et en Syrie, il continue de revendiquer des attaques à travers des cellules dormantes. L’organisation terroriste a également étendu son influence dans d’autres régions du monde, en Afrique, au Yémen et en Afghanistan, où elle mène régulièrement des attentats.

Des milliers de prisonniers du groupe Etat islamique toujours détenus

Le 30 octobre 2019, Nord Est de la Syrie. Une prison abrite des supposés membres de Daesh. Environ 5000 détenus vivraient ici. La prison est ouverte depuis 4mois. Elle est surpeuplée. Cette pièce de la taille d’une grande salle de classe accueille de nombreux prisonniers.

Après les défaites territoriales du groupe, des milliers de djihadistes présumés ont été capturés en Irak et en Syrie. Ces prisonniers représentent un défi sécuritaire majeur pour les autorités locales et internationales.

Un passé de terreur et d’exactions du groupe Etat islamique

Pendant sa période de contrôle, l’État islamique a instauré un régime de terreur en imposant une stricte application de la loi islamique et en commettant de nombreuses exactions. Le groupe terroriste a notamment persécuté les minorités, comme les Yazidis en Irak, suscitant des accusations de génocide de la part des Nations Unies.

Une série de chefs éliminés par les forces internationales

Le premier chef de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi al-Qourachi, a été tué lors d’un raid américain en 2019 en Syrie, suivi par son successeur Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, éliminé en février dernier lors d’une opération des forces spéciales américaines. Les États-Unis continuent de cibler les chefs de l’organisation pour affaiblir ses capacités opérationnelles.

Perspectives pour l’avenir

Malgré la mort de ses chefs, l’État islamique reste une menace persistante dans diverses régions du monde. La coopération internationale demeure essentielle pour contrer cette menace et assurer la sécurité mondiale.

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