Philippe Cowppli-Bony, président intérimaire du PDCI-RDA, se retrouve au centre d’une nouvelle controverse judiciaire. Convoqué devant le tribunal de première instance ce jeudi 21 décembre 2023, cette audience fait suite à une seconde plainte des congressistes Ourah Affroumou et Blesson Christophe. Ces derniers, issus de Yopougon, avaient déjà obtenu la suspension des assises du parti après avoir saisi la justice pour des motifs similaires.
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Contestation et irrégularités du PDCI-RDA
La plainte fraîchement déposée met en lumière plusieurs irrégularités alléguées durant le processus électoral du PDCI-RDA. Les plaignants dénoncent un manque de transparence, pointant du doigt le non-respect des délais requis pour la publication de la liste des candidats et de la liste électorale, éléments cruciaux dans le fonctionnement démocratique du parti.
Ces nouveaux rebondissements obscurcissent le déroulement du 8e congrès extraordinaire, initialement reprogrammé pour le vendredi 22 décembre après la suspension de l’événement prévu précédemment.
Incertitudes et enjeux
L’issue de cette convocation devant la justice est désormais un pivot crucial pour l’organisation du parti. La question de la tenue ou du report des assises demeure en suspens, et elle dépend en grande partie de l’audience de ce jeudi après-midi.
Cette situation intervient dans le contexte d’une course à la succession du regretté Henri Konan Bédié. Avec le retrait confirmé de deux candidats majeurs, Maurice Kakou Guikahué et Koumoué Moïse, deux autres prétendants, Tidjane Thiam et Jean-Marc Yacé, demeurent en lice pour la présidence du parti.
L’avenir du PDCI-RDA se trouve à nouveau sous les feux de l’actualité politique ivoirienne, tandis que ces nouvelles péripéties judiciaires ébranlent la stabilité et la régularité du processus électoral en cours au sein du parti.