Société

« Pablo Escochat » : comment un chat trafiquant a déjoué la sécurité d’une prison au Costa Rica ?

Un événement pour le moins insolite a secoué le Costa Rica il y a quelques jours : un chat, rapidement surnommé « Pablo Escochat » par les médias locaux, a été appréhendé alors qu’il tentait d’introduire une quantité significative de stupéfiants dans une prison. Ce félin, transformé en mule malgré lui, transportait pas moins de 235 grammes de cannabis et 68 grammes de crack, le tout soigneusement emballé et attaché à son corps.

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La traque d’un « NarcoChaton » hors du commun

L’alerte a été donnée par les gardiens de la prison La Reforma, située à San Rafael de Alajuela, près de la capitale San José. Leur attention a été attirée par l’animal qui peinait à maintenir son équilibre sur une branche d’arbre, visiblement gêné par le petit sac attaché à son corps. Comprenant rapidement la nature de sa cargaison, les autorités ont mis en place une opération d’interception. Le chat, tentant de s’échapper, s’est faufilé dans les égouts, nécessitant près de cinq heures de recherches avant sa capture. Les internautes n’ont pas tardé à lui trouver des surnoms inventifs, tels que « NarcoChaton », soulignant l’aspect à la fois surréaliste et alarmant de la situation.

Pablo Escochat : Une méthode de trafic hélas pas si rare

Ce n’est pas la première fois que des animaux sont utilisés par les trafiquants pour contourner les mesures de sécurité des établissements pénitentiaires. En 2019, un autre chat avait été capturé dans la même prison alors qu’il transportait deux téléphones portables, un chargeur et des cartes à puce. Cet incident fait écho à celui survenu au Panama en 2021, où un chat avait été intercepté près de la prison de Nueva Esperanza avec un sac contenant de la cocaïne, du crack et de la marijuana. Ces cas soulignent l’ingéniosité des trafiquants, qui n’hésitent pas à instrumentaliser des animaux pour leurs desseins illicites, exploitant leur agilité et leur capacité à passer inaperçus. Les autorités pénitentiaires du Costa Rica s’inquiètent de ces méthodes, qui les obligent à redoubler de vigilance et à innover en matière de sécurité.

Les suites de l’enquête et le sort du félin

Une enquête approfondie a été ouverte pour déterminer qui est à l’origine de cette tentative de trafic. Les enquêteurs s’efforcent de comprendre comment le chat a été entraîné pour accomplir cette mission et d’identifier les complices éventuels, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la prison. L’objectif est de démanteler les réseaux responsables de ces pratiques. Quant à « Pablo Escochat », le félin a été remis à une fondation de protection des animaux, où il recevra les soins nécessaires. Cet incident, bien que cocasse, sert de rappel brutal de la persistance de la criminalité organisée et de la nécessité constante pour les forces de l’ordre de s’adapter face à des méthodes toujours plus ingénieuses.

Que pensez-vous de l’utilisation d’animaux par les trafiquants de drogue ? Croyez-vous que les prisons devraient intensifier leurs mesures de sécurité pour contrer ce type de menace ?

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