Bien que moins spectaculaire qu’une arrivée en grande pompe, Vladimir Poutine est contraint de faire son retour sur la scène diplomatique via des réunions virtuelles, telles que celles des BRICS et du G20. Depuis mars, le président russe est sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, l’accusant d’avoir déporté des milliers d’enfants ukrainiens en Russie. Ce contexte le contraint à éviter les déplacements physiques risqués, avec seulement deux voyages à l’étranger au cours des huit derniers mois.
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Les réunions virtuelles offrent une tribune à Poutine
Bien que son absence physique aux précédents sommets des BRICS en août et du G20 en septembre ait été notable, les réunions virtuelles actuelles permettent à Vladimir Poutine de faire entendre sa voix et de réintégrer le dialogue international. La situation au Proche-Orient, avec la guerre à Gaza, a relégué la question ukrainienne au second plan, offrant à Poutine une opportunité de défendre son concept de « nouvel ordre mondial » en collaboration avec la Chine, s’opposant au néocolonialisme occidental.
Objectif de Poutine : Sortir de l’isolement diplomatique
Profitant du désintérêt temporaire pour l’Ukraine, Poutine cherche à exploiter le détournement d’attention international pour affaiblir le soutien militaire à Kiev. Il aspire également à sortir de son statut de paria diplomatique, souhaitant retrouver une place centrale sur la scène mondiale. Les sommets des BRICS et du G20, dont il participera activement, lui offrent une opportunité idéale pour réaffirmer son influence diplomatique.
Préparation intensive de Poutine pour les sommets
En vue des sommets des BRICS et du G20, Vladimir Poutine se prépare activement, multipliant les réunions et les coups de téléphone. Son objectif est de jouer un rôle significatif dans la résolution du conflit entre Gaza et Israël. Les conseillers presse du Kremlin annoncent que son intervention réservera une « surprise », laissant planer le suspense sur les annonces qu’il pourrait faire. La Russie souhaite se positionner en tant que médiateur crédible et actif dans la recherche d’une solution pacifique.
Le discours attendu de Poutine sur la paix au Proche-Orient
Bien que les détails de ses rencontres en tête-à-tête restent inconnus, il est certain que Vladimir Poutine, défenseur d’une solution à deux États, abordera la question du cessez-le-feu et de la paix au Proche-Orient. Il insistera probablement sur le rôle de la Russie en faveur de la paix, aussi bien au Proche-Orient qu’en Ukraine, mettant en avant la volonté de son pays de participer aux pourparlers. Un discours qui pourrait heurter les Européens et une partie des membres du G20, compte tenu de la situation tendue dans la région.
