Rumeurs de coup d'État au Burkina Faso
Dans la nuit de mardi à mercredi, la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, a été le théâtre de manifestations massives alors que des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour exprimer leur soutien à la junte burkinabè. Ces manifestants se disent déterminés à empêcher toute tentative de coup d’État dans le pays.
Soutien au pouvoir en place
Les rassemblements qui ont pris d’assaut les principales artères de la ville ont été organisés par des partisans et sympathisants du gouvernement en place. Leur objectif clair était de montrer leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré et à la junte militaire en place.
Ces manifestations de soutien ne se sont pas limitées à Ouagadougou. D’autres villes burkinabè telles que Bobo-Dioulasso et Gaoua ont également connu des mouvements similaires. Les participants à ces rassemblements ont exprimé leur inquiétude quant à des informations faisant état d’une éventuelle tentative de coup de force contre le capitaine Ibrahim Traoré.
Tensions croissantes et rumeurs de Coup d’État au Burkina Faso
Ces manifestations surviennent dans un contexte de tensions croissantes et de rumeurs persistantes concernant un coup d’État potentiel au Burkina Faso. En début de mois, trois militaires, des sous-officiers, ont été inculpés et placés en détention préventive pour diverses accusations, notamment « complot militaire » et « complot contre la sûreté de l’État ». Ils ont admis leur implication dans ces activités.
Le climat de méfiance s’est intensifié avec la publication d’un article par Jeune Afrique, mentionnant des tensions au sein de l’armée burkinabè. L’article a fait état d’incidents au camp Ouédraogo, où des tirs d’armes automatiques ont été entendus. Des mouvements d’humeur ont également été rapportés au camp militaire de Sangoulé Lamizana, ainsi qu’au sein des Forces spéciales à Kamboinsin.
En réaction à ces révélations, les autorités burkinabè ont vivement dénoncé des rumeurs non fondées et ont suspendu « tous les supports de diffusion » de Jeune Afrique. De plus, dans un communiqué publié fin août, le gouvernement a alerté sur des manœuvres suspectes d’individus étrangers, avec la complicité de certains nationaux, visant à déstabiliser la transition en cours au Burkina Faso.
Lire aussi : L’ambassadeur de France au Niger a finalement quitté le pays, après des semaines de tensions
La situation demeure tendue dans le pays, et ces manifestations de soutien à la junte témoignent des inquiétudes persistantes quant à la stabilité politique de la nation ouest-africaine.
3 commentaires