Le 1er octobre sera marqué par une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle, orchestrée par les syndicats CGT et SUD-Rail, avec pour principale revendication la défense des salaires et des retraites. Bien que la grève du 1er octobre n’entraîne pas de paralysie totale du réseau ferroviaire, elle pourrait impacter certains trajets, notamment au niveau des trains régionaux. La SNCF a toutefois rassuré les usagers en indiquant que le trafic des TGV resterait « normal » malgré la grève.
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Un trafic globalement préservé mais des perturbations locales
La SNCF a confirmé dans un communiqué que le trafic des trains TGV serait épargné par la grève du 1er octobre. Toutefois, certaines liaisons régionales, notamment celles opérées par les TER, Transilien et Intercités, pourraient connaître des perturbations mineures. En effet, les syndicats ont appelé à une mobilisation nationale, mais le mouvement ne devrait pas avoir un impact majeur sur les grandes lignes.
Cette grève intervient dans un contexte de tensions sociales liées à l’annonce prochaine d’un budget d’austérité par le gouvernement, ainsi qu’à la réforme de la filière ferroviaire, en particulier le Fret SNCF. Les cheminots s’inquiètent également de l’ouverture à la concurrence qui touche progressivement le secteur des transports régionaux.
Les revendications des syndicats CGT et SUD-Rail
À l’origine de la grève du 1er octobre, plusieurs revendications majeures sont portées par les syndicats. Parmi elles, les syndicats réclament une augmentation générale des salaires, une revalorisation des primes de travail, ainsi que l’octroi d’un véritable 13e mois pour l’ensemble des cheminots. Les représentants des cheminots dénoncent également la casse du contrat social, en particulier le processus de filialisation des transports conventionnés comme les TER, Transilien, et Intercités.
Le gel des embauches et les sanctions infligées aux représentants syndicaux constituent d’autres motifs de mécontentement. Cette mobilisation s’inscrit dans une série de grèves successives qui visent à protester contre les réformes structurelles en cours et les mesures d’austérité annoncées par le gouvernement.
Une mobilisation stratégique à la veille de décisions politiques majeures
Le rassemblement prévu pour la grève du 1er octobre à Paris débutera à 14h sur la place Denfert-Rochereau, en direction des grandes institutions politiques. Initialement, cette manifestation devait coïncider avec la présentation du budget à l’Assemblée nationale, mais cette présentation a été reportée. Néanmoins, elle se déroulera à un moment stratégique, juste avant le discours de politique générale du Premier ministre prévu à 15h.
Ce discours, très attendu, marquera un tournant pour plusieurs réformes sociales en suspens, telles que l’assurance chômage et l’emploi des seniors. Les syndicats espèrent ainsi faire pression sur le gouvernement pour infléchir les décisions à venir, notamment concernant l’austérité budgétaire et les réformes du secteur ferroviaire.
La grève du 1er octobre pourrait être largement suivie, mais elle n’affectera pas de manière significative l’ensemble du réseau ferroviaire. Les revendications des cheminots touchent à des enjeux sociaux majeurs qui vont au-delà du cadre de la SNCF, et cette journée de mobilisation pourrait marquer un tournant dans les négociations avec le gouvernement.