Donald Trump a qualifié Kamala Harris de « déficience mentale »

En pleine course pour la présidentielle américaine de 2024, les affrontements verbaux entre Donald Trump et Kamala Harris prennent une nouvelle dimension. Lors d’un meeting à Prairie du Chien, dans l’État du Wisconsin, le 29 septembre, l’ancien président républicain a lancé une attaque directe contre la vice-présidente, insinuant qu’elle souffrait d’un handicap mental. Cette déclaration provocante, loin de passer inaperçue, a suscité des réactions indignées au sein du camp démocrate mais aussi parmi certains républicains.

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Les propos incendiaires de Donald Trump

Donald Trump, connu pour ses discours incendiaires, n’a pas mâché ses mots en s’attaquant directement à Kamala Harris lors de ce rassemblement politique. Alors qu’il critiquait son ancien adversaire Joe Biden, qu’il accuse souvent d’être « mentalement déficient », Trump a ajouté une attaque personnelle contre Harris. « Honnêtement, je crois qu’elle [Kamala Harris] est née comme ça. Il y a quelque chose qui ne va pas avec Kamala. Et je ne sais pas ce que c’est, mais il y a certainement quelque chose qui lui manque », a-t-il déclaré, selon les propos rapportés par l’agence de presse Associated Press.

Cette énième attaque verbale a choqué une partie de l’opinion publique, notamment en raison de sa nature personnelle et dégradante. En pleine campagne électorale, Donald Trump continue de polariser l’électorat avec ses provocations, mais cette sortie a franchi un nouveau cap en remettant en question la capacité mentale de la vice-présidente des États-Unis.

Des critiques au sein même du camp républicain

Les propos de Donald Trump ont non seulement indigné le camp démocrate, mais ont également trouvé des critiques au sein de son propre parti. Plusieurs figures républicaines ont pris la parole pour nuancer ou condamner cette attaque. Lindsey Graham, sénateur influent et soutien de longue date de Trump, a tenté de modérer les déclarations du milliardaire sur CNN. Selon lui, Donald Trump ne faisait pas référence à une réelle maladie mentale, mais à la « folie libérale » de Kamala Harris, notamment sur des sujets brûlants comme l’immigration, l’économie, ou encore l’inflation.

D’autres figures républicaines, comme Larry Hogan, ancien gouverneur du Maryland, ont été plus directes dans leur condamnation. Lors d’une interview sur ABC, Hogan a fustigé les propos de Trump, les qualifiant de « fausses affirmations » et d’insultes non seulement envers Kamala Harris, mais aussi envers les personnes réellement touchées par des handicaps mentaux. « La rhétorique de division de Trump est quelque chose dont on peut se passer », a-t-il affirmé, soulignant une fois de plus les tensions au sein du Parti républicain.

Kamala Harris reste silencieuse

Face à cette nouvelle attaque, Kamala Harris n’a pas encore réagi publiquement. La vice-présidente, connue pour son calme et sa détermination, semble éviter de se laisser entraîner dans une escalade verbale avec Donald Trump. Toutefois, son camp a vivement dénoncé cette sortie, qualifiant les propos de Trump d’insultes sexistes et racistes.

La campagne présidentielle de Kamala Harris pour 2024 s’annonce d’ores et déjà tendue, d’autant plus que les déclarations de Trump viennent ajouter de l’huile sur le feu à une situation politique déjà polarisée. La stratégie de la vice-présidente pourrait être de se concentrer sur les enjeux majeurs du pays, tels que l’économie, les droits civiques et l’immigration, plutôt que de répondre directement aux provocations de son adversaire républicain.

Les attaques de Donald Trump envers Kamala Harris illustrent une fois de plus la nature agressive de la campagne présidentielle américaine. Alors que les deux camps se préparent pour les prochaines échéances électorales, les propos du milliardaire républicain continuent de diviser, non seulement la population, mais aussi son propre parti.

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