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Fourteen : L’Équipementier Mystère de la FECAFOOT qui Fait Grincer des Dents Tout le Cameroun

Alors que les Lions Indomptables du Cameroun devraient se concentrer sur leurs prochains défis sportifs, c’est une polémique vestimentaire qui agite la toile. Le dernier contrat signé par la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) pour l’équipement de la sélection nationale fait jaser, grincer des dents, et surtout… rire jaune. Au cœur du tumulte : Samuel Eto’o, président de la FECAFOOT, et un équipementier aussi discret qu’un compte bancaire suisse : Fourteen. Décryptage d’un imbroglio où transparence, soupçons et humour camerounais se mélangent comme un maillot mal lavé.

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Fourteen, l’Équipementier Fantôme : Entre Suisse et Promesses Évanouies

Imaginez chercher « équipementier Lions Indomptables » sur Google et tomber sur… des résultats plus vides que les tribunes lors d’un match amical. C’est le calvaire qu’ont vécu les fans camerounais ces derniers jours, après l’annonce du nouveau partenariat avec Fourteen, une marque dont le nom résonne comme un numéro de chance au loto. Basée en Suisse — le « pays de notre père », comme le rappelle malicieusement le journaliste Venant Mboua —, cette entreprise semble aussi difficile à localiser qu’un bus promis par l’ancien équipementier One All Sports, dont les « milliards et autobus » se sont évaporés en route vers le Cameroun.

La question fuse : pourquoi la FECAFOOT a-t-elle opté pour un partenariat avec un no name, alors que les géants Nike, Adidas ou Puma habillent les plus grandes sélections ? Les rumeurs suggèrent que ces marques auraient décliné l’appel d’offres, sceptiques face à la gestion d’Eto’o, jugé « peu fiable et mauvais pour les affaires ». Une hypothèse qui, si elle s’avère, placerait le Cameroun… au niveau du Kosovo en matière d’attractivité commerciale. 🙌🏼 Oui, vous avez bien lu : le Kosovo.

Transparence vs. « Pots-de-vin » : L’Éternel Débat des Impôts Gaspillés

« Si c’est compliqué, il pourra déposer nos choses à l’Intercontinental », ironise Mboua. Derrière la boutade se cache une exigence légitime : les contribuables camerounais financent le football national. Alors, quand un contrat est signé dans l’opacité la plus totale, les sourcils se froncent. Samuel Eto’o, qui avait promis une ère nouvelle de transparence, est sommé de publier le document officiel. « On veut savoir si nos impôts paient des maillots ou des valises diplomatiques », pourrait-on résumer.

Mais attention, il y a contrat… et contrat. Si le premier devrait être public, le second — celui des « pots-de-vin » —, Eto’o est prié de le garder « dans son coffre-fort ». Après tout, l’ancien footballeur est aussi un homme d’affaires. Un rappel que les Lions Indomptables ne sont pas à l’abri de se transformer en Lions Domptés par les intrigues administratives.

« Ngue Fourteen Sur Nous » : Quand les Réseaux Sociaux S’en Mêlent

Sur Twitter, Instagram et WhatsApp, la déception se mue en humour. Les fans, qui rêvaient de voir leurs héros en tenues Nike ou Adidas, doivent se contenter de Fourteen, un nom qui inspire plus de questions que de fierté. « Ngue Fourteen sur nous 🤣 », s’exclame un internaute, mélangeant argot camerounais et désillusion. Même Meuma Chantal, probablement chargée de livrer les maillots, pourrait avoir du mal à localiser l’entrepôt.

Pendant ce temps, Samuel Eto’o est épinglé comme « le pire président de l’histoire des fédérations sportives ». Pourtant, comme le souligne un commentaire percutant : « Vos exigences sont seulement sur Eto’o, pas sur le ministre de l’eau ou de la santé ». Un paradoxe qui en dit long sur le poids des symboles dans le sport.

Et Maintenant ? Les Lions Enfilent la Tenue… du Doute

Reste une question cruciale : les maillots Fourteen seront-ils au moins stylés ? À en juger par le flou artistique entourant la marque, mieux vaut ne pas s’attendre à une révolution esthétique. Entre-temps, les supporters camerounais ont déjà trouvé une consolation : moquer les incohérences reste un sport national bien maîtrisé.

Quant à Eto’o, son héritage se joue sur deux terrains : celui du football, où son palmarès parle pour lui, et celui de la gestion, où chaque décision creuse un peu plus son crédit. Gageons que même si Fourteen échoue à habiller les Lions, le président de la FECAFOOT saura trouver une chemise bien coupée pour se rendre à l’Intercontinental…

Le Ballon Rond Dans un Brouillard Suisse

En attendant de voir les Lions arborer leur nouvelle tenue — ou un justificatif de livraison —, l’affaire Fourteen rappelle une évidence : au Cameroun, le football n’est jamais juste un jeu. C’est une arène où s’affrontent passions, politiques et promesses. Et si Eto’o veut éviter que son nom ne rime définitivement avec « échec », il devra sortir le contrat de l’ombre… ou au moins offrir un maillot collector.

En attendant, Google reste en surchauffe. Et les bus de One All Sports, eux, roulent toujours vers nulle part. 🚌💨

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