L’attaque perpétrée par le groupe terroriste Jamāʿat nuṣrat al-islām wal-muslimīn (JNIM) contre la ville de Djibo au Burkina Faso a causé la mort d’au moins 40 civils et blessé 42 autres, selon le Bureau des droits de l’Homme de l’ONU. Les assaillants ont ciblé une base militaire, des habitations, et des camps de personnes déplacées, provoquant également des incendies.
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Réactions indignées : Appels à mettre fin aux attaques contre les civils au Burkina Faso
Le porte-parole du Bureau des droits de l’homme de l’ONU, Seif Magango, a exprimé sa consternation, qualifiant les attaques contre les civils d' »inexcusables » et appelant à la cessation de telles violences. Des enquêtes « approfondies, impartiales et indépendantes » sont demandées pour tenir les auteurs responsables.
Condoléances et condamnations : Médecins sans frontières (MSF) réagit à l’attaque
L’ONG Médecins sans frontières (MSF) a condamné fermement l’attaque, se disant choquée par les événements. Ses équipes, en collaboration avec le ministère de la Santé, ont pris en charge les blessés. L’appel à la fin des attaques contre les civils est réitéré par MSF.
Bilan provisoire de l’offensive : L’armée neutralise au moins 400 terroristes
Suite à l’attaque, l’armée burkinabè a lancé une riposte qui aurait permis de neutraliser au moins 400 terroristes, selon des sources officielles. Bien que l’armée n’ait pas encore fait de déclaration officielle, des soldats burkinabè ont perdu la vie au cours des combats, selon des sources sécuritaires.
Conflit persistant : L’insécurité au Burkina Faso depuis 2015
Le Burkina Faso fait face à une insécurité croissante depuis 2015, en parallèle avec d’autres pays de la région du Sahel, tels que le Mali et le Niger. L’armée burkinabè a récemment intensifié ses opérations contre les groupes armés, bombardant leurs bases quotidiennement.