La junte malienne a publié un décret suspendant les activités des partis politiques, indiquant une nouvelle phase de tension dans le pays. Cette décision a été annoncée par le porte-parole du gouvernement, Abdoulaye Maiga, via un communiqué diffusé à la télévision d’État.
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Restriction de la Junte au mali pour le maintien de l’ordre public
Le décret, en vigueur immédiatement, interdit toutes les activités des partis politiques et des « associations à caractère politique ». Cette décision draconienne s’appuie sur la justification du maintien de l’ordre public, tel que spécifié dans le communiqué officiel. Cette mesure radicale vise à instaurer un contrôle strict sur la scène politique, mais suscite également des inquiétudes quant à la liberté d’expression et à la démocratie au Mali.
cette décision soulève des questions sur l’avenir de la gouvernance démocratique et la possibilité de restaurer un système politique inclusif.
Échéances électorales incertaines ?
Cette action survient après que plus de 80 partis politiques et groupes civils ont exprimé leur opposition au régime militaire en place et ont appelé à des élections présidentielles anticipées. Ces appels ont été lancés début avril, soulignant l’insatisfaction croissante face à la gouvernance militaire.
Le Mali est confronté à une instabilité politique depuis les coups d’État successifs survenus en 2020 et 2021. Malgré l’annonce par la junte en juin 2022 de la tenue d’élections présidentielles en février, suivies du transfert du pouvoir aux civils en mars, aucune date précise n’a été confirmée. Le report des élections et le manque de transparence quant aux intentions de la junte ont exacerbé les tensions politiques dans le pays.